Auteur : Nick Bradley
Année de publication : 03 juin 2021
Editeur : Belfond
Catégorie : Contemporaine
Nombre de pages : 315
« De Tokyo, on connaît les cerisiers en fleur, les maisons traditionnelles aux toits de tuiles et aux portes coulissantes, le quartier branché de Shibuya avec ses néons et ses boutiques de vêtements. Mais la nuit, dans les ruelles sombres de la ville, vagabonde une chatte aux yeux verts, attentive à tous ceux que le destin a conduits dans ces quartiers abandonnés, à la marge de la cité titanesque. Là, elle croise la route de Kentaro, un tatoueur de yakuzas, et de Naomi, sa mystérieuse cliente dont le tatouage semble prendre vie ; d’Ichiro, une star déchue qui vit en ermite dans un hôtel désaffecté ; de Makoto, un jeune salaryman qui subit son existence sans jamais trouver l’amour ; mais aussi du détective Ishikawa, qui gagne sa vie en photographiant des liaisons adultères ; ou encore de Mari et George, un couple mixte et dysfonctionnel qui ne parvient pas à se séparer… Des vies solitaires, secrètes, apparemment déconnectées les unes des autres, et qui, à mesure des déambulations nocturnes de cette chatte énigmatique, voient se tisser entre elles un imperceptible lien… »
Je sais d’avance que cet avis ne va pas être simple à écrire parce que cette lecture m’a pas mal retournée. En commençant ce roman, je m’attendais à une lecture assez douce sur des tranches de vie d’habitants de Tokyo. En fait, c’est une lecture dure et cruelle. Ce ne sont pas des histoires joyeuses, ce livre a même réussi à me faire me sentir mal à plusieurs reprises. Suis-je déçue ? Peut-être un peu. C’est une bonne lecture mais je n’avais pas besoin de ces émotions négatives à ce moment-là. Mauvais timing !
Sincèrement, je m’attendais à ce que la petite chatte calico soit plus au centre de l’histoire. Certes, elle constitue le fil rouge de l’histoire en vadrouillant dans Tokyo et en nous faisant découvrir les côtés sombres de la ville mais ne fait souvent qu’une petite apparition dans chaque chapitre. Et finalement, au vu de la dureté du roman, je suis contente qu’elle ne soit pas plus présente ! J’ai déjà pleuré toutes les larmes de mon corps pendant l’un des chapitres donc merci.
En soit, j’ai trouvé chaque petite histoire intéressante puisqu’elles nous plongent au cœur de la culture japonaise et de ses valeurs. En ce sens, elles sont révélatrices soit d’injustice soit de difficultés culturelles. Pour n’en citer qu’un exemple, les normes sociales en milieu professionnel sont très différentes des nôtres et le Japon est d’ailleurs connu pour avoir l’un des plus forts taux de suicide lié au travail, à tel point qu’ils possèdent un terme spécifique « karō-jisatsu » qui définit un suicide dû au stress au travail… Mais je vous rassure, cela ne va pas aussi loin dans ce roman !
Je vous souhaite de belles lectures et merci d’avoir pris le temps de me lire !
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