Auteur : Stella Benson
Année de publication : 07 octobre 2020
Editeur : Cambourakis
Catégorie : Classique / Fantasy
Nombre de pages : 208
« Londres, 1918 : la guerre n’en finit pas, les bombardements tétanisent la ville. Solitaire, désargentée et de santé vacillante, Sarah Brown œuvre sans grande conviction au sein d’un comité de bienfaisance où les ladies de la bonne société dispensent aux pauvres une charité assortie de leçons de morale. La magie va faire irruption dans son morne quotidien lorsqu’une sorcière lui propose de s’installer à La Vie Seule, la curieuse pension dont elle est la tenancière. Aventures fantastiques et rencontres plus ou moins enchanteresses succéderont à cette installation, qui éclaireront pour quelque temps, à défaut de l’abolir, l’essentielle solitude de Sarah Brown.
Mêlant incursions satiriques, politiques et sociales à des considérations sur l’intime, l’espace domestique, les liens sociaux et les relations humaines, La Vie Seule est une délicieuse curiosité littéraire, qui exalte les vertus de l’indépendance et la fonction réparatrice de la magie. »
En toute honnêteté, je ne peux pas affirmer avoir compris l’intégralité de ce roman. Il m’aurait manqué, à la fin de chaque chapitre, une explication de texte pour vraiment en saisir tout son sens. Dans ce roman, Stella Benson nous propose une satire de la société de Londres en 1918 au moment de la 1ère Guerre mondiale.
L’autrice tourne en ridicule les œuvres de charité et les comités de bienséance où le sentimentalisme est prohibé, où les personnes ne doivent surtout pas tomber dans cette dérive.
« Entendre le chant soudain des oiseaux, c’était comme entendre son coeur recouvrer l’audition après une longue période de surdité. »
Elle se moque des bombardements sur les civils qui réveillent les morts venus partager un moment avec quelques vivants se protégeant, les autres continuant de dormir, las de devoir interrompre leur nuit.
« Il est inutile, dit Sarah Brown, de se battre contre les grandes institutions du monde, il y en a trop. Qui a donné tant de pouvoir à ces étranges escrocs, dénué de bon sens ? La religion qui a oublié l’extase… Le droit qui a oublié la justice… La charité qui a oublié l’amour… J’imagine que la magie a souffert sur les bûchers pour des idéaux autrement plus sensés que ceux-ci ? »
Il s’agit d’un texte étonnant qui me laisse sur une grande incompréhension. Peut-être que je devrais le relire pour mieux le cerner mais je ne sais pas si j’en ai le courage…
Je vous souhaite de belles lectures et merci d’avoir pris le temps de me lire !
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